Assurer le contrôle de la charge de travail et un équilibre travail-vie personnelle !
La charge de travail excessive est un défi universel pour les enseignant·e·s, les formateur·trice·s, les universitaires et les autres personnels de l'éducation qui doit être relevé immédiatement. Au lieu de se référer uniquement aux « heures d'enseignement », le terme « heures de travail » devrait être utilisé pour réduire le nombre d'heures supplémentaires non rémunérées, en particulier pour celles et ceux qui occupent un emploi précaire.
Nous exigeons de reconnaître le rôle vital que jouent les enseignant·e·s, les formateur·trice·s, les universitaires et les autres personnels de l'éducation dans la société et de mettre en place un soutien tangible et de meilleures conditions de travail. Les gouvernements et les employeur·euse·s du secteur de l'éducation doivent lever la pression des professionnel·le·s de l'éducation qui est causée par le manque de soutien et de temps de préparation adéquats, couplé à la nécessité d'effectuer des tâches non pédagogiques en dehors des heures de travail normales. Le passage soudain à l'enseignement à distance d'urgence durant la pandémie de Covid-19 a entraîné des changements importants dans les conditions de travail des professionnel·le·s de l'éducation, entraînant une augmentation de la charge de travail et du stress lié au travail. Les recherches indiquent que de nombreux·euses enseignant·e·s n'étaient pas préparé·e·s à l'enseignement numérique et que la formation aux compétences numériques n'a été dispensée qu'une fois la pandémie installée.
Malgré l'augmentation de la charge de travail, de nombreux pays n'ont pas augmenté les salaires dans le secteur de l'éducation et peu ont recruté de nouveaux personnels éducatifs pour réduire la charge de travail des enseignant·e·s. Néanmoins, la pandémie a fourni une occasion unique de réformer et d'améliorer les conditions de travail des enseignant·e·s, des formateur·trice·s, des universitaires et des autres personnels de l'éducation, ce qui garantira une éducation de haute qualité aux étudiant·e·s. Un soutien concret et des conditions de travail améliorées sont nécessaires pour reconnaître la précieuse contribution des professionnel·le·s de l'éducation, qui sont des travailleur·euse·s de première ligne au quotidien.