Hongrie : les syndicats de l’éducation expriment leur mécontentement au sujet des pratiques de gouvernance non démocratiques
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Le CSEE, qui partage le mécontentement de ses organisations membres concernant l’approche opaque et antidémocratique adoptée par les autorités hongroises pour présenter des propositions législatives, a envoyé le 7 avril 2017 une lettre de soutien au FDSZ, au PSZ et au PDSZ, trois de ses organisations membres en Hongrie.
Les autorités hongroises ont avancé le projet de loi T/14686, modifiant la Loi régissant l'enseignement supérieur (Loi CCIV de 2011 sur l'enseignement supérieur national) sans aucune consultation préalable avec les partenaires sociaux nationaux, pour mettre un terme au fonctionnement de la Central European University (CEU), une université financée par le secteur privé qui compte et emploie principalement des étudiants et du personnel étrangers.
À la lumière des amendements adoptés, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Budapest pour exiger le retrait du projet de loi. En plus de la menace que ces changements font peser sur la démocratie et la liberté académique dans le pays, les organisations membres du CSEE en Hongrie craignent que cet acte d'abus de pouvoir signifie que les autorités gouvernementales peuvent aussi appliquer très simplement les mêmes mesures sur le système public d'enseignement supérieur hongrois.
Les mesures prises par les fonctionnaires nationaux sont un signe explicite de leur refus de tenir compte des opinions et des avis des partenaires sociaux nationaux et provoquent dès lors de vives inquiétudes quant au fonctionnement du dialogue social dans le pays.
Le CSEE est un fervent défenseur des pratiques de gouvernance démocratique et du dialogue social durable, et soutient ses organisations membres dans les revendications qu’elles soumettent au Président de hongrois afin qu’il prenne sérieusement en considération les préoccupations des syndicats hongrois de l’éducation.