Les partenaires sociaux européens, danois et suédois se rencontrent pour débattre des défis de l’attractivité de la profession enseignante
Publié:- La Semaine européenne du code pousse-t-elle à considérer les étudiants comme des « machines »?
- L’Europe sur la voie d’un avenir durable: le CSEE s’associe à la société européenne au sens large
- Nouvelle proposition Erasmus: la CES et le CSEE demandent un programme plus inclusif
- #ValueEducationValueTeachers – Manifestation prévue à Glasgow
- Horizon Europe: un budget plus important signifie-t-il plus de financement pour les universités publiques et les centres de recherche?
- Etude danoise en matière de SST: lien direct entre l’environnement de travail psychosocial et la qualité de l’enseignement
- Le Comité du CSEE décide de lancer une campagne pour soutenir les enseignants
- Les enseignants jouent un rôle essentiel pour “Construire une Europe plus forte”
- Les partenaires sociaux européens, danois et suédois se rencontrent pour débattre des défis de l’attractivité de la profession enseignante
- Le CSEE célèbre la Journée mondiale des Enseignant·e·s : « Des enseignant·e·s hautement qualifié·e·s pour une une éducation de qualité »
Le 3 octobre 2018, la huitième table ronde du projet de renforcement des capacités III du Dialogue social sectoriel européen dans l'éducation (DSSEE) s'est déroulée à Copenhague. L’EFEE, le CSEE, des représentants de l'organisation membre du CSEE partenaire de ce projet, le Syndicat danois des enseignants (DLF), ainsi que des Syndicats des enseignants danois (DLi) et de l'Association des enseignants des établissements d'enseignement secondaire du second cycle (GL) ont rencontré des représentants des chefs d’établissement des Collèges danois et de l'Association danoise des chefs d’établissement pour débattre des défis et opportunités de l'éducation, tant au niveau national qu'européen. L'organisation membre du CSEE en Suède, Lärarförbundet, ainsi que des représentants de l'Association suédoise des collectivités locales et des régions, ont été invités à partager leurs expériences. Les participants ont expliqué que le dialogue social était essentiel pour renforcer l'attractivité de la profession enseignante, tout comme le lien entre les initiatives politiques de l'UE dans le domaine de l'éducation (Semestre européen de l'éducation et de la formation) et l'élaboration des politiques nationales. Les deux thèmes sont au cœur du Programme de travail du DSSEE 2018-2019.
Les représentants danois ont partagé leurs points de vue sur l’amélioration du maintien en poste des enseignants, compte tenu de la diminution de leur sentiment de valorisation. Les défis du dialogue social, les coupes budgétaires dans l’éducation, la charge de travail administrative lourde des enseignants, la perte d’autonomie, et la micro-gestion accrue des autorités politiques et administratives ont été autant de pressions sur la profession débattues par les partenaires sociaux danois et européens. L’expérience des participants a contribué à l’ouverture de discussions fructueuses sur la nécessité de la confiance et de l’appropriation dans le chef de tous les partenaires.
Des représentants de la Commission européenne et de l'université ont lancé un débat sur le rôle du Socle européen des droits sociaux pour rendre le processus du Semestre européen plus social, dans le cadre duquel la capacité des partenaires sociaux à participer au Semestre européen est essentielle pour se réapproprier les réformes et pour les mettre en œuvre avec efficacité. Cela a encouragé les participants à demander des exemples concrets de la manière de contribuer au processus du Semestre européen, révélant ainsi un intérêt accru pour la communication avec les institutions de l'UE.
Susan Flocken, Directrice européenne du CSEE, a déclaré que: «L’attractivité de la profession d’enseignant est un problème commun à de nombreux pays européens. Elle ne représente qu’un des défis à relever par le biais du dialogue social. Le dialogue social européen complète et soutient le dialogue social national, et le CSEE et l’EFEE sont conscients que seule une meilleure connaissance de la situation dans chaque pays peut nous aider à adapter notre travail au niveau européen.»