Les partenaires sociaux portugais revendiquent le respect des droits du personnel de soutien à l’éducation

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Dans le cadre d’une série d’auditions portant sur la situation précaire du personnel de soutien à l’éducation au Portugal, entamées le 9 mars dernier, le syndicat de l’enseignement FNE revendique la reconnaissance d’un statut légal pour les employé(e)s non enseignant(e)s, ainsi que des mesures pour leurs perspectives de carrière et l’ouverture de négociations avec le ministère de l’Education à cette fin.

Au Portugal, le personnel de soutien à l’éducation est divisé en trois catégories : les assistant(e)s opérationnels, les assistant(e)s techniques et les assistant(e)s supérieur(e)s. Dans la mesure où, sur le plan juridique, le personnel de soutien à l’éducation n’est pas reconnu comme faisant partie intégrante du secteur de l’éducation, le syndicat de l’enseignement revendique un statut légal pour cette catégorie professionnelle au sein du secteur.

Les auditions font suite à une grève nationale organisée le 3 février 2017 par la FNE, en partenariat avec la Fédération des syndicats de l’administration publique (FESAP). Plus de 90 % des employé(e)s représentant le personnel de soutien à l’éducation ont manifesté pour revendiquer de meilleures conditions de travail, obtenir la reconnaissance des professions non enseignantes au sein de l’éducation et protester contre le refus du ministère de l’Education de lancer le processus de négociation.

João Dias da Silva, Secrétaire général de la FNE, a expliqué que son syndicat souhaitait adresser au ministère de l’Education le message suivant : « L’absence de reconnaissance du personnel de soutien à l’éducation, les bas salaires et les conditions de travail précaires inacceptables, de même que le manque de programmes de développement professionnel continu de qualité, conduisent à la démotivation de cette catégorie d’employé(e)s et compromettent l’offre d’une éducation de qualité ».

Ensemble, la FNE et la FESAP ont recueilli 6 000 signatures dans le cadre d’une pétition revendiquant le lancement d’un processus de négociation avec le ministère de l’Education, remise le 16 février 2017 à la Vice-présidente de l’Assemblée de la République.