Danemark :vote sur de nouveaux accords pour une période de trois ans
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A la fin avril 2018, de nouveaux accords ont été convenus pour une période de trois ans, pour l’ensemble des 745 000 employé(e)s du secteur public au Danemark. Les accords doivent être soumis au vote au sein des syndicats - et les résultats seront publiés le 6 juin 2018. Si la majorité au sein d'un syndicat vote contre l'accord, les grèves et les blocages peuvent démarrer dès le 11 juin 2018.
De manière générale, les trois grands enjeux de la nouvelle convention collective des employé(e)s de la fonction publique sont abordés comme suit :
- les salaires augmentent de 8,1 % sur trois ans ;
- la pause déjeuner payée par les employeurs est incluse dans les accords ;
- les enseignant(e)s n'ont pas obtenu l'accord négocié concernant le temps de travail, cependant, une nouvelle commission d'enquête sur le temps de travail des enseignant(e)s est mise en place afin d'analyser les défis et les possibilités des règlementations sur le temps de travail des enseignant(e)s. Le comité doit achever ses travaux d'ici la fin de 2019. Immédiatement après, de nouvelles négociations doivent avoir lieu sur le temps de travail des enseignant(e)s. Celles-ci doivent être terminées pour la prochaine convention collective, au plus tard en 2021. Jusqu'ici, le temps de travail des enseignant(e)s se base sur la loi 409 adoptée par le Parlement danois en 2013.
« Au cours des deux derniers mois, nous avons connu une remarquable solidarité entre les employé(e)s de la fonction publique - une solidarité qui a obligé les employeurs à accroître l'augmentation générale de salaire pour la fonction publique de 6,7 % à 8,1 %. De plus, grâce à la solidarité, les employeurs ont dû abandonner leurs idées de salaires individuels et de suppression des accords-cadres. Les infirmiers/ères ont été confronté(e)s aux mêmes exigences de flexibilité que nous - les enseignant(e)s- mais les employeurs ont également été contraints de supprimer cette demande », a déclaré la Vice-présidente du DLF, Dorte Lange.
Le décor est planté pour l'amélioration de la coopération, tant au niveau national que local. Le fait que le temps de travail des enseignant(e)s se base encore sur la Loi 409, et pas sur un accord propre au temps de travail des enseignant(e)s, implique que les enseignant(e)s au Danemark bénéficieront du soutien du public et des syndicats pour parvenir à un accord collectif sur le temps de travail des enseignant(e)s.