Kosovo : Grève générale du secteur de l’éducation
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Cet accord se penche sur des questions telles que la rémunération des employés en fonction de leur expérience, les régimes de pensions ou encore les frais de transport et de repas.
En début d'année, SBASHK a organisé trois actions d'avertissement qui n'ont pas eu l'impact escompté sur le long terme. En effet, le gouvernement n'a réagi qu'une semaine après que le conseil d'administration du syndicat a pris la décision d'organiser des grèves et a annoncé qu'il adapterait dans les plus brefs délais les salaires des enseignants en fonction de leur expérience. Toutefois, selon Rrahman Jasharaj, Président de SBASHK, cette promesse n'a pas été tenue. Au contraire, la situation est devenue plus critique encore. En effet, au sein de plusieurs écoles, le montant des salaires était basé sur une grille de rémunérations caduque depuis 10 ans et ne tenant aucunement compte de nombreuses années d'expérience. Rrahman Jasharaj affirme que la grève durera tant que le gouvernement ne rectifiera pas le tir, qu'il s'agisse des salaires ou de toutes les autres problématiques abordées dans l'accord signé entre SBASHK et MEST.
Le CSEE a adressé une lettre de soutien à SBASHK, déclarant qu'il appuyait sans réserve les grévistes dans leur appel justifié à une rectification immédiate de l'approche inéquitable et erronée du ministère.