Allemagne: les grèves d’avertissement se poursuivent tant que les conflits du travail ne sont pas résolus
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Au cours de ces derniers jours, de nombreux enseignants et éducateurs issus de diverses villes allemandes ont une fois de plus cessé toute activité professionnelle pour se joindre aux grèves d'avertissement. Selon GEW, organisation membre du CSEE, la raison de cette grève se trouve dans le troisième cycle de négociations qui se sont tenues la semaine dernière et durant lesquelles les employeurs n'ont pas semblés disposés à faire des concessions. En effet, il semblerait que ces derniers refusent d'avancer une proposition de salaire tant que les syndicats ne font pas marche arrière sur la question des prestations complémentaires de retraite.
Le CSEE avait déjà fait état des revendications des syndicats qui demandent une augmentation salariale de 5,5% ou, tout au moins, une augmentation de 175 euros. Les syndicats réclament également un accord collectif visant les enseignants employés. Par ailleurs, ils refusent d'accepter les coupes dans les régimes de pension suggérées par TdL, le syndicat négociateur des Länder allemands qui constitue l'association des employeurs à la table des négociations.
Les négociations doivent se poursuivre le 28 avril 2015 et un accord semble envisageable. Toutefois, l'affectation des enseignants à tel ou tel niveau de l'échelle des rémunérations est l'une des problématiques principales qui pourrait continuer à poser problème en raison d'un manque de volonté de la part des employeurs de faire des concessions. L'impossibilité d'arriver à un accord équitable en la matière affecte près de 200 000 enseignants partout en Allemagne.