Psfe-UGT réclame une diminution du nombre excessif d'heures d'enseignement direct
Publié:- La Semaine européenne du code pousse-t-elle à considérer les étudiants comme des « machines »?
- L’Europe sur la voie d’un avenir durable: le CSEE s’associe à la société européenne au sens large
- Nouvelle proposition Erasmus: la CES et le CSEE demandent un programme plus inclusif
- #ValueEducationValueTeachers – Manifestation prévue à Glasgow
- Horizon Europe: un budget plus important signifie-t-il plus de financement pour les universités publiques et les centres de recherche?
- Etude danoise en matière de SST: lien direct entre l’environnement de travail psychosocial et la qualité de l’enseignement
- Le Comité du CSEE décide de lancer une campagne pour soutenir les enseignants
- Les enseignants jouent un rôle essentiel pour “Construire une Europe plus forte”
- Les partenaires sociaux européens, danois et suédois se rencontrent pour débattre des défis de l’attractivité de la profession enseignante
- Le CSEE célèbre la Journée mondiale des Enseignant·e·s : « Des enseignant·e·s hautement qualifié·e·s pour une une éducation de qualité »
À l'occasion de la Journée mondiale des enseignant(e)s (5 octobre 2017), le syndicat espagnol et organisation membre du CSEE FeSP-UGT a lancé sa Campagne Mondiale 2017 « Les enseignant(e)s sont essentiel(le)s », assortie d’un Manifesteet d’une bannière en ligne. La campagne se poursuit tout au long de l'année scolaire dans le but d’autonomiser les enseignant(e)s comme condition préalable à l'enseignement de qualité. Ce mois-ci, en novembre 2017, la campagne du FeSP-UGT a pour objectif de « combattre le nombre excessif d'heures d'enseignement direct que les enseignant(e)s passent avec leurs élèves ».
Plus précisément, FeSP-UGT déclare que « les professeur(e)s d’espagnol manquent de temps pour se consacrer à d'autres activités pertinentes pour la qualité de l'enseignement. Il s’agit d’une conséquence directe des nombreuses coupes sociales et économiques qui ont porté atteinte à leurs conditions de travail ». En effet, avec le nombre excessif d'heures d'enseignement, les enseignant(e)s ne disposent pas du temps de travail nécessaire pour préparer les leçons, se consacrer au tutorat, à la formation et à l'innovation pédagogique, pour travailler davantage sur la promotion de la diversité et de l'équité de l'éducation, ou encore assurer un apprentissage personnalisé et d'autres mesures complémentaires de la didactique. En outre, un nombre excessif d'heures d'enseignement entraîne des difficultés pour l'organisation de l'école et le soutien, réduit le personnel enseignant, détériore les conditions de travailet augmente les risques psychosociaux et le stress au travail pour les enseignant(e)s.
Dans le cadre du thème particulier de la campagne de novembre 2017, FeSP-UGT exige :
- la diminution de la charge d'enseignement : maximum 18 heures dans le secondaire et 20 heures dans le primaire ;
- la réduction de durée de la semaine de travail à 35 heures ;
- la répartition hebdomadaire des heures selon les besoins des élèves et du centre éducatif.
Le CSEE soutient les demandes du FeSP-UGT et réaffirme que la défense et la promotion de meilleures conditions de travail pour les enseignant(e)s et l'amélioration de l'enseignement à tous les niveaux de l'éducation constituent un travail essentiel pour le CSEE, comme le stipulent par exemple les Résolutions 2016 pour une éducation de qualité et pour l’amélioration du statut et de la reconnaissance de l’enseignement dans l’enseignement supérieur, ainsi que, parmi d'autres projets financés par l'UE, le projet du CSEE « besoins professionnels des enseignant(e)s au sein du dialogue social ».
Pour en savoir sur la campagne 2017 FeSP-UGT« Docentes imprescindibles », cliquez ici et ici.