Turquie: Eğitim Sen poursuit son combat pour les droits syndicaux et la liberté
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Dans le sillage du référendum tenu le 16 avril 2017 en Turquie, Mesut FIRAT, Secrétaire général d’ Eğitim Sen, a déclaré : « En dépit des menaces et mesures répressives, la moitié des citoyen(ne)s turcs(-ques) ont voté ‘Non’, témoignant ainsi d’une aspiration croissante à la démocratie, à l’égalité et à la liberté en Turquie. Le système présidentiel adopté en vertu du référendum n’a, de ce fait, aucune légitimité à nos yeux. Par ailleurs, il ne fait aucun doute que l’AKP (Parti Justice et Développement) augmentera les répressions à l’encontre de ses opposants sur la base de ces résultats.Toutefois, quels que soient les résultats officiels de ce référendum, nous sommes intimement convaincus que nous avons gagné. En effet, en dépit des menaces et mesures répressives auxquelles nous devons faire face, nous continuerons à nous battre pour nos droits professionnels, pour la démocratie et pour la paix. Grâce au soutien témoigné par les organisations membres de l’IE/CSEE, nous avons la force de continuer et nous sentons moins seuls. Les actions menées par l’IE/CSEE et ses organisations membres peuvent avoir une influence directe sur les politiques du gouvernement, ce qui nous permettra de souffler. »
Eğitim Sen soutient que le résultat de ce référendum, mené dans un contexte d’état d’urgence et sous la pression du gouvernement, ne reflète en aucun cas la « volonté du peuple ». Il est, au contraire, le reflet de pratiques et de décisions illégitimes du pouvoir en place, des institutions et, en particulier, du Conseil électoral suprême (YSK). Ce référendum est subversif, juridiquement controversé et n’est pas accepté dans la conscience publique au vu de la décision outrageuse prise par le Conseil électoral suprême.