Turquie: La vie des enseignants est menacée dans le sud-est du pays
Publié:- La Semaine européenne du code pousse-t-elle à considérer les étudiants comme des « machines »?
- L’Europe sur la voie d’un avenir durable: le CSEE s’associe à la société européenne au sens large
- Nouvelle proposition Erasmus: la CES et le CSEE demandent un programme plus inclusif
- #ValueEducationValueTeachers – Manifestation prévue à Glasgow
- Horizon Europe: un budget plus important signifie-t-il plus de financement pour les universités publiques et les centres de recherche?
- Etude danoise en matière de SST: lien direct entre l’environnement de travail psychosocial et la qualité de l’enseignement
- Le Comité du CSEE décide de lancer une campagne pour soutenir les enseignants
- Les enseignants jouent un rôle essentiel pour “Construire une Europe plus forte”
- Les partenaires sociaux européens, danois et suédois se rencontrent pour débattre des défis de l’attractivité de la profession enseignante
- Le CSEE célèbre la Journée mondiale des Enseignant·e·s : « Des enseignant·e·s hautement qualifié·e·s pour une une éducation de qualité »
EGITIM-SEN (Travailleurs de l’éducation et des sciences de Turquie), organisation membre du CSEE en Turquie, s’inquiète énormément de l’escalade de la violence qui touche actuellement le sud-est du pays, à majorité kurde. Le ministère de l’éducation a prescrit aux enseignants de quitter la zone de conflit et près de 164 000 élèves se trouvent par conséquent privé d’enseignement pour une période indéterminée.
En raison des couvre-feux imposés actuellement par Ankara à la suite des confrontations entre l’armée et le PPK (Parti travailliste kurde) dans plusieurs villes de la région, la vie quotidienne et l’enseignement sont à l’arrêt. Sakine Esen Yılmaz, Secrétaire générale d’EGITIM-SEN a déclaré: « Nous exigeons la mise en place d’un plan afin que les deux parties reviennent à la table des négociations, que soit prononcé un cessez-le-feu et que les différends se règlent dans un climat pacifique. »
« Éloigner les enseignants de la région et priver les enfants d’enseignement ne fera qu’alimenter la terreur », a affirmé Usman Behcet, Directeur d’EGITIM-SEN à Diyarbakir où, le mercredi 6 janvier, Mevlude Ketani, membre d’EGITIM-SEN, a été touchée à la tête par une balle perdue alors qu’elle tentait de mettre ses enfants à l’abri dans son appartement. Elle est actuellement traitée en soins intensifs et ses jours sont en danger.
Une délégation IE/CSEE se rendra sur place pour rencontrer les délégués locaux d’EGITIM-SEN et une lettre a été adressée aux autorités turques.
Pour lire la lettre adressée par l’IE à Recep Tayyip Erdoğan, Président de la République turque, cliquez ici.