Programme de travail de la Commission: l’éducation n’est pas une priorité
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Le 27 octobre dernier, la Commission européenne a présenté son programme de travail annuel pour 2016. Outre les priorités présentées dans ses Orientations politiques, la Commission a ajouté dix problématiques prioritaires pour l’année 2016. Le CSEE a remarqué que peu d’attention était portée à l’éducation dans le cadre de ce programme de travail pour 2016. En effet, il aurait été opportun d’introduire quelques lignes sur l’éducation dans le cadre de la « stratégie pour des compétences nouvelles pour l’Europe » mais l’éducation n’a pas été explicitement abordée dans le document. Il y est indiqué que « la stratégie pour des compétences nouvelles pour l’Europe promouvra l’investissement dans le capital humain tout au long de la vie, qu’il s’agisse de formation professionnelle, d’enseignement supérieur ou de compétences numériques et en matière de hautes technologies, ou encore du savoir-être que chaque personne doit acquérir pour s’engager activement dans des lieux de travail et des sociétés en mutation. » (extrait du programme).
Plus de dix priorités avancées par la Commission sont liés d’une manière ou d’une autre à l’éducation, notamment la mise en place d’un marché intérieur plus approfondi et plus équitable, un nouvel élan pour l’emploi, la croissance et l’investissement, un espace de justice et de droits fondamentaux ou encore le TTIP. Par ailleurs, la Commission a proposé sa stratégie pour le marché unique numérique ainsi que d’autres initiatives sur les droits d’auteur et la libre circulation des données.
Martin Rømer, Directeur européen du CSEE, a déclaré: “Toutes ces initiatives devraient être mises en œuvre par le biais d’investissements dans l’éducation qui fournit aux citoyens les connaissances et compétences nécessaires en vue d’une vie et d’emplois de qualité. Cette mise en œuvre devrait, en outre, impliquer les syndicats du secteur de l’éducation par le biais d’un dialogue social efficace au niveau national. ».
De plus, la priorité de la Commission concernant les politiques migratoires est également étroitement liée au secteur de l’éducation. En effet, l’éducation joue un rôle primordial dans l’aide aux réfugiés, dans la mesure où « [...] les établissements d’enseignement, les communautés scolaires, les enseignants et les syndicats d’enseignants ont un rôle crucial à jouer et s’assurent que les droits fondamentaux et la dignité de ces personnes sont respectés, quel que soit leur statut juridique, et ce, conformément au droit international. », comme l’indique la déclaration du CSEE intitulée « Les réfugiés et l’éducation: Droits fondamentaux pour tous. ».