Brexit : le personnel de l’éducation en Europe ne sera pas divisé
Publié:L’heure tourne pour la période de transition du Brexit. Le secteur de l’éducation, en particulier l’enseignement supérieur, pourrait être confronté à des conséquences majeures. Le CSEE a publié sa position concernant les relations futures entre le Royaume-Uni et l’UE, appelant les négociateurs à protéger les droits des travailleur·euse·s et les opportunités éducatives pour tous les individus.
Le Royaume-Uni est sorti de l’UE le 31 janvier 2020. Comme stipulé dans l’accord de retrait, une période de transition est désormais prévue jusqu’à la fin de l’année. Les négociateurs planchent actuellement sur un accord devant régir les relations entre le Royaume-Uni et l’UE, ce qui signifie que le Brexit reste une source d’inquiétudes et d’incertitudes pour nombre de travailleur·euse·s et citoyen·ne·s en Europe.
Les répercussions sur le secteur de l’éducation sont au centre de ces négociations. Les syndicats de l’enseignement du Royaume-Uni et des Etats membres de l’UE suivent de près l’évolution de la situation. Il est essentiel que, au travers du CSEE, ces organisations s’unissent pour créer une vision commune. A cet égard, le CSEE a publié une déclaration complète sur le Brexit, adoptée par le Bureau du CSEE le 30 mars dernier, exposant les préoccupations et les revendications du personnel de l’éducation.
Après plusieurs décennies de coopération étroite, le secteur de l’éducation, ses effectifs et les étudiant·e·s sont face à de nombreux risques liés au Brexit, à commencer par la perte possible des opportunités en termes de mobilité et de financement de la recherche. Le CSEE appelle les négociateurs britanniques et européens à travailler main dans la main, en consultation avec les représentants du personnel de l’éducation. L’accord sur les relations futures doit maintenir les normes sociales existantes, entre autres les droits des travailleur·euse·s, et garantir une coopération étroite entre les deux parties, offrant des avantages mutuels. Ce n’est qu’à cette seule condition que le personnel de l’éducation et les apprenant·e·s pourront continuer à bénéficier des opportunités éducatives qui leur sont offertes aujourd’hui.