Comité syndical européen de l'éducation

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Aujourd’hui, nous sommes solidaires de nos collègues éducateur·trice·s du Monténégro, représenté·e·s par le Syndicat de l’éducation du Monténégro (TUEM), alors qu’il·elle·s se lancent dans une importante grève de sectorielle. Cette action décisive constitue une réponse au non-respect par le gouvernement du Monténégro de la convention collective sectorielle, ce qui a non seulement un impact sur les salaires, mais viole également les droits des éducateur·trice·s à des conditions de travail équitables, à la sécurité juridique et à la dignité de leur profession.

Malgré les négociations en cours et la volonté de dialogue, la rupture de l'accord a poussé nos collègues à faire valoir leurs droits. Le fort taux de réponse de la part des membres soutenant la grève met en évidence l’urgence collective du changement. Les cours dans les écoles primaires et secondaires seront suspendus et les jardins d'enfants fonctionneront selon un horaire limité en guise de mesure de protestation.

Cette grève transcende les conflits salariaux ; c'est un appel au gouvernement pour qu'il honore ses engagements, garantissant l'état de droit, le respect des conventions collectives et, en fin de compte, la dignité de la profession enseignante. Elle nous enseigne une leçon cruciale en ce qui concerne la défense de nos droits professionnels et l’importance de rester uni·e·s dans nos revendications pours plus de justice et de respect.

Au CSEE, nous exprimons notre soutien indéfectible au SINDIKAT PROSVJETE CRNE GORE (SPCG) et à l’ensemble des éducateur·trice·s du Monténégro. Votre combat est un rappel poignant du rôle essentiel du dialogue social et de la nécessité pour toutes les parties de remplir leurs obligations.

Ensemble, nous sommes fort·e·s..