Comité syndical européen de l'éducation

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 Lors de la prochaine Conférence ministérielle des pays du processus de Bologne, qui se tiendra le 19 novembre 2020 à Rome, 48 ministres adopteront le Communiqué de Rome, qui définit les principaux objectifs et défis du processus de Bologne pour la prochaine décennie. En préparation de la réunion ministérielle, le CSEE, membre consultatif du groupe de suivi de Bologne, promoteur du processus de Bologne, a demandé leur point de vue sur le processus de Bologne à des représentant·e·s de haut niveau et à des expert·e·s des syndicats de l'enseignement supérieur et de la recherche.  

Alessandro Arienzo (FLC-CGIL, Italie) représente le CSEE au sein du Groupe de travail sur la Convention de reconnaissance de Lisbonne, établi par le groupe de suivi de Bologne. Dans cet entretien, il souligne le rôle clé de la Convention de reconnaissance de Lisbonne dans le processus de Bologne et l'importance de la reconnaissance pour garantir la liberté académique et l'autonomie institutionnelle dans l'enseignement supérieur.

La Convention de reconnaissance de Lisbonne a été établie en 1997 par le Conseil de l'Europe et l'UNESCO pour assurer la reconnaissance des qualifications entre les différents Etats européens et renforcer l'intégration des systèmes éducatifs. La Convention de reconnaissance de Lisbonne a été signée par 57 pays et travaille à l'établissement de politiques et d'un cadre législatif pour la reconnaissance mutuelle des qualifications.   

Si des progrès significatifs ont été accomplis pour renforcer la coopération entre les pays, l'Union européenne devrait renforcer ce processus de coopération et fournir des outils et un soutien pour accélérer la reconnaissance des diplômes de l'enseignement supérieur. Du point de vue syndical, la liberté académique, l'autonomie institutionnelle et le décalage entre la reconnaissance des titres et les résultats d'apprentissage sont des questions importantes à traiter.