Processus de Bologne : L'importance du cadre de qualification pour les enseignant·e·s

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Le 19 novembre 2020, 48 ministres des pays du processus de Bologne adopteront le Communiqué de Rome, un document qui définit les principaux objectifs et défis du processus de Bologne pour la prochaine décennie. 

En préparation de la réunion ministérielle, le CSEE a demandé leur point de vue sur le processus de Bologne à des représentant·e·s de haut niveau et à des expert·e·s des syndicats de l'enseignement supérieur et de la recherche. 

Ole Espen Rakkestad (Syndicat de l'éducation, Norvège) est le représentant du CSEE au sein du Groupe de travail sur les cadres de certifications établi par le groupe de suivi de Bologne qui est le promoteur du processus de Bologne. Ole explique que le groupe de travail technique était lié aux cadres nationaux de qualification et au système européen de transfert et d'accumulation de crédits (ECTS). 

 

Le groupe a traité de «l'autocertification», qui vérifie la complémentarité des diplômes d'enseignement supérieur au sein de la qualification nationale avec les règles de l'Espace de l'enseignement supérieur (EEES)/du processus de Bologne. Le processus d'autocertification est lié à l'assurance qualité. Le deuxième processus est ce que l’on appelle le «référencement» où les cadres nationaux de certification des pays sont décrits en fonction des niveaux du cadre européen des certifications. Malgré leur nature technique, les cadres de qualification ont également des implications importantes sur le travail quotidien des enseignant·e·s car ils sont strictement liés à la définition des acquis de l'apprentissage, et les cadres de qualification peuvent garantir la liberté académique.