Attirer les enseignant·e·s les plus brillant·e·s et les plus performant·e·s pour permettre aux élèves d’acquérir les compétences nécessaires

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Il importe de recruter les enseignant·e·s les plus brillant·e·s pour que les jeunes puissent acquérir les compétences qui leur permettront de s’épanouir dans le monde de demain, conclut l’OCDE dans son rapport « Des enseignants et chefs d’établissement en formation à vie – Résultats de TALIS 2018 ». Cette enquête a été menée auprès de 260.000 enseignant·e·s et directions d’établissements scolaires de 15.000 écoles primaires et secondaires dans 48 pays de l’OCDE, dont 29 pays européens, à savoir l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, l'Angleterre (Royaume-Uni), l'Espagne, l'Estonie, la Fédération de Russie, la Finlande, la France, la Géorgie, la Hongrie, Israël, l'Islande, l'Italie, le Kazakhstan, la Lituanie, Malte, la Norvège, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, la Turquie, les Pays-Bas, la Roumanie et le Royaume-Uni.

Selon l’OCDE, la profession enseignante doit se montrer plus attrayante sur le plan financier et intellectuel pour pouvoir attirer du personnel enseignant de haute qualité. Si l’on souhaite enseigner aux élèves les compétences qui leur seront nécessaires dans leurs études futures, leurs carrières et leur vie quotidienne, le personnel enseignant doit pouvoir accéder plus facilement à un développement professionnel adéquat, basé sur l’apprentissage par les pairs et la collaboration en réseau. Par exemple, il importe d’accorder une place plus importante à l’utilisation des technologies à des fins pédagogiques dans les programmes de formation du personnel. A peine 37 % des effectifs en Suède et 38 % en Espagne déclarent avoir participé à une formation dédiée à cette thématique essentielle. De même, le rapport précise que les écoles devraient reconnaître l’utilité de l’enseignement novateur pour répondre aux défis du 21e siècle, en particulier en Europe, à la traîne dans ce domaine.

Par ailleurs, l’OCDE attire l’attention sur le temps passé à discipliner les élèves et à effectuer des tâches administratives dans les écoles défavorisées, le personnel enseignant en Autriche, en Angleterre et en communauté flamande de Belgique étant le plus touché.

S’agissant de la parité entre les hommes et les femmes, la ségrégation verticale demeure problématique dans les systèmes d’éducation des pays de l’OCDE, où les femmes occupent à peine 47 % des postes de direction dans les écoles, alors qu’elles comptent pour 67 % du personnel enseignant.

L’OCDE salue également le travail exemplaire accompli par le personnel enseignant et la direction des établissements scolaires, notamment dans le domaine de l’éducation à la citoyenneté. Pour ne citer qu’un exemple, un nombre impressionnant d’écoles (80 %) apprennent à leurs élèves à faire face à la discrimination ethnique et culturelle et ont déjà intégré des problématiques mondiales à leurs programmes d’études.

Pour lire le rapport dans son intégralité, cliquez ici.