Comité syndical européen de l'éducation

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Le 11 décembre 2018, les enseignant(e)s et les employé(e)s du secteur de l’éducation en Serbie ont battu le pavé dans les rues de la capitale Belgrade.

Le syndicat serbe de l’enseignement – Teacher Union of Serbia (TUS) – a précisé que la grève d’un jour placée sous le thème « Pourquoi dévaloriser l’éducation ? » était organisée par les syndicats de l’enseignement membres du CSEE dans le pays - notamment le TUS et le NTTU.

« Les enseignant(e)s et les employé(e)s du secteur de l’éducation expriment leur plus profond mécontentement et leur plus grande insatisfaction à l’annonce d’une augmentation salariale de 9 % au lieu des 14,67 % prévus - promesse qui avait mis fin à la dernière grève. Par ailleurs, l’allocation d’une hausse salariale limitée à 7 % pour les enseignant(e)s des établissements préscolaires ne représente rien d’autre qu’une pratique discriminatoire au sein de l’éducation », a expliqué le TUS.

Les syndicats serbes de l’enseignement exigent la poursuite des initiatives gouvernementales dans le cadre de la législation salariale pour le secteur public, dont la mise en œuvre a été suspendue en raison de l’absence d’approbation du FMI, de l’entame des négociations concernant une Convention collective pour l’enseignement fondamental et secondaire et de la signature éventuelle de la Convention collective pour l’enseignement supérieur au terme de trois ans de négociations.

Exprimant son soutien sans réserve à la communauté enseignante et aux employé(e)s de l’éducation en Serbie, la Directrice européenne du CSEE, Susan Flocken, a déclaré : « Aux côtés de son organisation membre en Serbie, le CSEE demande au gouvernement serbe de donner suite aux revendications des syndicats et d’inviter les partenaires sociaux de l’éducation à participer à toutes les négociations les concernant ».

Le CSEE continue à surveiller la situation