Conférence conjointe CSEE-OIT pour assurer un avenir du travail décent aux employé·e·s de l'éducation
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Les 13 et 14 octobre 2022, la Conférence conjointe sur « Les droits fondamentaux du travail et les objectifs du mouvement syndical international pour assurer un avenir professionnel décent aux employé·e·s du secteur de l'éducation » s'est tenue à Astana, au Kazakhstan, en coopération avec le Bureau de l'OIT pour l’Europe et l’Asie centrale et organisée par l'organisation membre du CSEE, le Syndicat kazakhe des travailleur·euse·s de l'éducation et des sciences. Au cours de la première journée de l'événement, des représentant·e·s des syndicats de l'enseignement d'Arménie, d'Azerbaïdjan, de Géorgie, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de Moldavie, du Tadjikistan, d'Ouzbékistan ainsi que de la Fédération des syndicats de la République du Kazakhstan ont discuté des principaux défis à la liberté d’association et du dialogue social dans un contexte de crises multiples au niveau national.
Rejoint·e·s par la Première Vice-ministre du ministère de l'Education et des Sciences de la République du Kazakhstan, Mme Karinova, le représentant du ministère des Sciences et de l'Enseignement supérieur de la République du Kazakhstan, M. Amirbekuly, et Mme Assylova, conseillère du Premier ministre de la République du Kazakhstan, ont souligné que la question centrale de la protection et de la défense des droits du travail des travailleur·euse·s restera toujours en haut de l'agenda politique.
Au cours de la discussion sur le statut et l'avenir de la profession enseignante et dans le contexte de la prochaine campagne du CSEE sur l'attractivité de la profession, Larry Flanagan, Président du Comité syndical européen de l'éducation a souligné : « Dans le contexte de la grave pénurie d’enseignant·e·s et de l'impact des différentes crises mondiales sur le secteur de l'éducation, le CSEE s'engage dans une campagne pour élever le statut des enseignant·e·s et améliorer l'attractivité de la profession enseignante autour de dix points d'action clés parce qu'une éducation de qualité est importante et nécessite un personnel hautement qualifié et valorisé ».
Un rapport complet sur la recommandation de l'OIT - R205 - Emploi et travail décent pour la paix et la résilience, rédigée par Gocha Aleksandria, spécialiste principale des activités pour les travailleur·euse·s au sein de l’équipe d'appui technique au travail décent de l'OIT et du bureau pour les pays de l'Europe de l'Est et de l'Asie centrale, a encore enrichi les discussions le deuxième jour de l'événement en fournissant, entre autres, aux syndicats de l'enseignement des pays qui connaissent généralement une énorme émigration de travailleur·euse·s pour des raisons économiques, des informations importantes sur leur nouveau rôle d'accueil des réfugié·e·s et des personnes déplacées.
En concluant les travaux de la deuxième journée de la conférence consacrée, entre autres, aux enjeux critiques de la reprise et de la résilience, Susan Flocken, Directrice européenne du CSEE a déclaré : « Pour une reprise durable et des systèmes éducatifs résilients qui préparent les jeunes à leur avenir en tenant compte des multiples crises et changements que traverse notre société, nous avons besoin d'enseignant·e·s bien préparé·e·s qui bénéficient d’un salaire et de conditions de travail décents. Au CSEE, nous appelons à davantage d'investissements publics dans l'éducation et à un partenariat social solide pour garantir l'égalité d'accès à l'éducation pour tou·te·s les étudiant·e·s, quel que soit leur milieu socio-économique ».
