Les enseignant(e)s italien(ne)s poursuivent les manifestations

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Plus de 600 000 travailleurs/euses de l'éducation ont participé à l'action de grève en Italie le 5 mai 2015. En conséquence, le gouvernement a rencontré les syndicats, notamment des organisations membres du CSEE, mais a décidé de poursuivre les procédures d'approbation d'un projet de loi visant à réformer les conditions de travail des personnels de l'éducation. Dans la pratique, cette législation réduirait les droits des travailleurs/euses et augmenterait leur charge de travail, sans compensation salariale correspondante.

Au cours des trois derniers jours, les enseignant(e)s ont manifesté à nouveau devant le Parlement italien et ailleurs dans le pays pour exprimer leur désaccord. Selon l'organisation membre du CSEE UIL Scuola, les enseignant(e)s prévoient également de faire grève pendant la période des évaluations finales des étudiant(e)s. Entretemps, le gouvernement a ajouté des mesures supplémentaires au projet de loi, restreignant davantage les droits des enseignant(e)s. L'une de ces mesures stipule que les performances des enseignant(e)s et leur droit à une augmentation salariale seraient évaluées à la fois par les parents, étudiant(e)s et la direction des établissements scolaires.

Le CSEE a déjà soutenu précédemment les demandes de ses organisations membres en Italie. Le Directeur européen Martin Rømer a déclaré que les partenaires sociaux de l'éducation en Italie doivent immédiatement se réunir autour de la table des négociations pour travailler ensemble à des solutions qui mèneront à une meilleure qualité du système éducatif italien.