Slovénie :grève pour la préservation de l'enseignement

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Le Syndicat de l'éducation, des sciences et de la culture de Slovénie (ESTUS), une organisation membre du CSEE en Slovénie, mène en ce 14 février 2018 une action de protestation.

Comme précédemment souligné, le syndicat de l'éducation demande instamment au gouvernement de prendre des mesures concrètes pour, entre autres :

- améliorer la condition des enseignant(e)s ;

- investir dans le développement professionnel des enseignant(e)s ;

- s'assurer que les enseignant(e)s reçoivent le salaire correspondant à leur travail exigeant et responsable ;

- augmenter l’investissement consacré à l’éducation.

Selon ESTUS, suite à une série de négociations au début de janvier 2018, aucune avancée importante n’a été réalisée à ce jour. Aujourd'hui, plus de 20 000 personnels de l'éducation insatisfait(e)s sont donc descendu(e)s dans les rues.

Sur le terrain, Christine Blower, Présidente du CSEE, a fait observer que « l’éducation est une profession fondamentale ; sans les enseignant(e)s, de la maternelle à l'université et jusqu’aux débuts dans le monde du travail, les jeunes ne pourraient pas devenir infirmier/ères, médecins, avocat(e)s, administrateurs/trices ou encore ingénieurs. Peu de professions peuvent être le pilier des travailleurs/euses dont un pays dépend et qui permettent à ce pays de prospérer. »

« Aujourd'hui, nous sommes ici parce que nous nous opposons à la sous-évaluation du travail dans le secteur de l'éducation et nous voulons défendre le droit à une éducation publique de qualité, qui est l'un des éléments clés dans le fonctionnement de l'Etat-providence. Nous ne voulons rien de spécial pour nous-mêmes, ni aucun privilège, nous réclamons seulement une rémunération égale pour un travail égal », a déclaré le Secrétaire général d’ESTUS Branimir Štrukelj.

Le CSEE invite le gouvernement slovène à écouter la voix des enseignant(e)s et éducateurs/trices et à entreprendre des négociations sérieuses avec l’ESTUS afin de garantir des conditions de travail et des salaires décents, mais aussi le respect du travail difficile que les enseignant(e)s exécutent au quotidien.

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