Enquête de la CES sur l'égalité des genres 2018 : les femmes jeunes sont les plus touchées par l'emploi précaire
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L'édition 2018 de l'enquête annuelle de la CES sur l'égalité des genres s'est intéressée à la situation des femmes au sein des syndicats et du marché du travail. Cette enquête, auparavant intitulée Enquête du 8 mars, est menée chaque année par la CES depuis 2007 en vue d'évaluer le nombre de femmes membres et occupant des postes à responsabilités au sein du mouvement syndical. Le CSEE et ses organisations membres contribuent régulièrement au rapport via leurs réponses à l'enquête.
S'agissant de la situation sur le marché du travail, tous secteurs confondus, l'enquête laisse apparaître que les femmes jeunes sont plus susceptibles de demeurer sans emploi ou d'être embauchées sous des contrats précaires que leurs homologues masculins.
Cette année, le taux de réponses à l'enquête est inférieur à celui des années précédentes : 39 confédérations dans 25 pays ont répondu en 2018, 44 dans 29 pays l'an dernier. Avec un pourcentage moyen de 46,1 % de femmes membres au sein des confédérations participantes, la plupart ont déclaré une augmentation de leur nombre. 11 des 39 confédérations participantes comptent une femme au poste de direction principal et une moyenne de 33,5 % de femmes au sein de leurs instances décisionnelles.
La plupart des syndicats ayant répondu à l'enquête ont indiqué que, malgré le fait de disposer d'un comité pour la jeunesse ou d'une instance apparentée, ils ne parviennent pas à recruter les jeunes employé(e)s. S'agissant de la situation particulière des jeunes femmes sur le marché du travail, un grand nombre de confédérations reconnaissent que, malgré leurs excellentes performances dans le domaine de l'éducation, celles-ci demeurent souvent sans emploi, doivent se contenter de contrats précaires ou sont victimes de licenciements illégaux durant leur grossesse. Raison pour laquelle les confédérations prennent des mesures pour répondre à ces problèmes, par le biais de la négociation collective, de campagnes ou d'actions de mobilisation en vue de faire pression.
Susan Flocken, Directrice européenne du CSEE, a déclaré : « Même si la majorité des employé(e)s de l'éducation sont des femmes, elles occupent moins souvent que les hommes des postes de direction au sein des organisations membres du CSEE. Les syndicats de l'enseignement doivent intensifier leurs efforts pour encourager davantage de femmes à enseigner dans l'enseignement supérieur et l'enseignement et la formation professionnels, en les amenant à occuper des postes de direction et en attirant davantage d'hommes dans l'enseignement des plus jeunes au sein de nos sociétés. Les éducateurs/trices représentent des modèles de référence et sont indispensables au développement de nos sociétés futures. Travaillons ensemble pour faire de l'égalité des genres une réalité au sein de l'éducation. »
Pour lire le rapport dans son intégralité, cliquez ici.