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Nouvelles des Politiques éducatives

Les organisations membres du CSEE se mobilisent pour l’éducation de qualité

Albanie

Le 7 novembre 2013, le Congrès de la Confédération syndicale de l'éducation et des sciences d'Albanie (FSASH) a ouvert la voie vers un plus grand engagement des syndicats d'enseignant(e)s albanais dans la campagne Uni(e)s pour une éducation de qualité . Les 10 messages clés adoptés par le Comité du CSEE sur « les points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe »  ont été communiqués au Ministère de l'Education et des Sports, ainsi qu'au Ministère du Bien-être et de la Jeunesse. Ce fut l'occasion pour le syndicat albanais de demander au gouvernement d'augmenter de 5 % la part du PIB investie dans l'éducation (actuellement de 3,4 %). Au cours des prochains mois, une Conférence nationale des syndicats de l'éducation sera mise en place afin de discuter de la qualité de l'éducation en Albanie et de la préparation de recommandations nationales spécifiques sur la base des 10 messages clés. Entre temps, le magazine « Tribuna Sindikale »" - un magazine conjoint aux deux syndicats albanais de l'éducation - le syndicat albanais indépendant de l'éducation (SPASH) et le FSASH - a informé les enseignant(e)s et le public du point central de l'initiative : la demande d'une éducation publique de qualité pour tous les enfants albanais.

Allemagne

germanyLes organisations membres du CSEE/de l'IE « GEW » (Syndicat allemand de l'éducation et de la recherche) et « SULF » (Association suédoise des professeurs d'université) ont unis leurs voix en faveur de l'éducation de qualité et des conditions de travail saines dans l'enseignement supérieur à l'occasion du Congrès de suivi sur le Manifeste de Templin organisé à l'initiative de la GEW le 2 avril 2014 à Berlin. Le Congrès de suivi était en droite ligne avec la campagne de la GEW en faveur de conditions de travail saines et de perspectives de carrière fiables dans l'enseignement supérieur et la recherche (Manifeste de Templin) ainsi qu'avec la campagne de l'IE/CSEE « Uni(e)s pour l'éducation de qualité ». Le Congrès s'est réjoui de la participation Git Claesson Pipping, Secrétaire générale de SULF. Son discours a suscité un engagement collectif visant à dénoncer la situation dans laquelle se trouvent les deux pays. En effet, la succession de contrats à durée déterminée dans l'enseignement supérieur porte grandement préjudice aux conditions de travail des chercheurs. Il n'est donc pas surprenant de constater que la plupart des chercheurs et employés de l'enseignement supérieur, en particulier les femmes, quittent le monde universitaire en raison de parcours professionnels fragmentés et d'un manque de perspectives d'avenir certaines. A cette même occasion, Andreas Keller, Vice-Président de la GEW et Vice-Président du CSEE, a annoncé que la GEW et SULF collaboreraient étroitement à l'avenir en vue de résoudre ce problème et d'exiger de réels changements. Les initiatives de la GEW en faveur de conditions de travail saines et de perspectives de carrière fiables dans l'enseignement supérieur et la recherche (thème central du Manifeste de Templin) sont motivées par l'intime conviction que le manque de possibilités s'offrant à bon nombre de chercheurs porte atteinte à la qualité de la recherche et de l'enseignement

Bosnie Herzegovine

bosLe syndicat bosniaque de l'enseignement supérieur et des sciences, HESUEBH, lutte pour sensibiliser l'opinion publique sur la nécessité pour tous d'accéder à une éducation publique gratuite de qualité, en tant que déterminant fondamental de chaque citoyen. Les mesures d'austérité sévères imposées par le gouvernement, combinées aux problèmes persistants depuis la guerre civile qui a secoué le pays de 1992 à 1995, ont également contribué à la récente agitation sociale et politique. Dans cette perspective, le HESUBH est profondément convaincu que l'éducation peut faire la différence dans la société. La demande transversale pour une éducation publique gratuite et de qualité est cruciale dans toutes les activités planifiées au niveau national pour la mise en œuvre des 10 messages clés adoptés par le Comité du CSEE sur « les points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe ». La mise en œuvre des activités a pour objectif principal d'augmenter le niveau des sciences et des connaissances, qui constituent les bases pour accroître le niveau de bien-être pour l'ensemble de la société bosniaque.

Bulgarie

bulgLe syndicat d'enseignants bulgare SEB, un des affiliés de l'IE/CSEE en Bulgarie, en est déjà à son sixième mois d'activités organisées sous la bannière de la campagne Unie(e)s pour l'éducation de qualité, et envisage encore de mener de nouvelles actions dans ce cadre. Après le lancement officiel de la campagne le 5 octobre 2013 et l'adoption des « 10 messages clés du CSEE – Points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe », le syndicat d'enseignants bulgare a officiellement inauguré la campagne au niveau national. Le lancement de la campagne en Bulgarie a vu la participation du Ministre de l'Education, des membres du Parlement et de l'ensemble des médias nationaux. Depuis ce jour, de nombreuses activités locales ont été planifiées pour promouvoir l'accès universel à une éducation de qualité - principal message de la campagne de l'IE/CSEE Uni(e)s pour l'éducation de qualité. Les syndicats d'enseignants bulgares ont travaillé en vue d'obtenir une augmentation du financement de l'éducation, d'éviter les licenciements, d'encourager le maintien des effectifs au travers d'une formation de qualité, de mettre l'accent sur le rôle des enseignants au sein de la société, de renforcer le dialogue social, de créer des partenariats entre les différentes parties prenantes et de multiplier les échanges de savoirs et d'expériences entre anciens et jeunes enseignants. L'ensemble de la communauté éducative a son mot à dire concernant « les 3 conditions indispensables pour garantir la qualité de l'éducation », au terme de l'année scolaire. A cette période, conseillés par le SEB, les parents, les élèves, la direction et les représentants des administrations publiques participeront à des réunions spéciales consacrées à cette thématique.

Chypre

cyDans le sillage de la campagne de l'IE/CVSEE Uni(e)s pour l'éducation de qualité, le syndicat d'enseignants chypriote turc KTÖS a pris d'importantes mesures pour intégrer à ses activités les « 10 messages clés - Points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe », adoptés par le Comité du CSEE. Des actions ont été menées à tous les niveaux pour appliquer le message clé n° 7 portant sur la protection des droits des enseignants, les conditions de travail équitables et les salaires décents. A cette fin, le KTÖS lutte sans relâche contre les discriminations entre enseignants au sein des écoles publiques, engendrées par une loi sur l'émigration adoptée en 2008 dans les territoires chypriotes occupés. En vertu de cette loi, les employés de la fonction publique ayant commencé leur carrière d'enseignant après 2011 ont vu leur salaire chuter de 40 %. Afin de lutter contre cette tentative de détériorer les conditions de travail et cette volonté d'accentuer la fragmentation du personnel enseignant, et afin d'exiger une révocation ou un amendement de cette loi, le syndicat organise en permanence des réunions avec le gouvernement, publie des documents en vue de sensibiliser les membres et manifeste en coopération avec d'autres syndicats. Le KTÖS soutient également l'action menée par l'un de ses membres auprès de la Cour européenne des droits de l'homme pour dénoncer les effets discriminatoires de cette loi. Les 10 messages clés adoptés par le Comité du CSEE ont également été approuvés et inclus dans les décisions de la 5e Commission nationale de l'éducation tenue du 10 au 14 mars dans les territoires chypriotes occupés. Cette Commission se réunit tous les 5 ans en vue de définir une feuille de route pour l'avenir du système d'éducation dans la partie occupée de Chypre.  Les décisions prises par les 286 participants, notamment des responsables de syndicats d'enseignants, des représentants des autorités éducatives et la société civile, sont actuellement soumises aux plus hautes instances en charge de l'éducation et seront publiées dans le Journal officiel une fois adoptées.

Espagne

spainflagLes syndicats d'enseignants espagnols FETE-UGT, FECCOO et STES-I ont invité les candidats espagnols aux élections européennes du 25 mai 2014 à une réunion-débat afin de leur demander de placer l'éducation au cœur de leurs priorités. Le 28 avril, Martin Rømer, Directeur européen du CSEE, a embrayé le débat sur « L'éducation en Europe, une priorité ». Présentant les prochaines élections au Parlement européen comme étant un événement majeur pour la lutte contre l'instabilité économique en Europe, il a lancé un appel auprès des candidats parlementaires en vue d'obtenir leur soutien afin que le CSEE et ses organisations membres puissent faire en sorte que l'éducation de qualité devienne une priorité pour l'Europe. Martin Rømer a insisté sur l'importance de soutenir des initiatives essentielles à une sortie de crise, telles que la mise en place de politiques fiscales équitables pour financer l'éducation publique. Il a également rappelé que le Parlement européen était le seul organe européen élu par les citoyens européens et que c'était parce que les pouvoirs que détient l'Union européenne lui sont conférés par la solidarité des citoyens européens que le rôle du Parlement s'était accru au cours de ces dernières années. Des représentants des partis politiques espagnols – PSOE, centre socialiste, IU, gauche, et PP, centre-droit, au pouvoir – ontprésenté leurs propositions pour l'éducation dans le cadre d'un débat au cours duquel les syndicats d'enseignants ont exposé les principaux défis auxquels doit actuellement faire face le système éducatif espagnol. Par ailleurs, ils ont dénoncé les coupes claires dans le budget de l'éducation, la hausse des frais d'inscription dans l'enseignement universitaire et ont manifesté leur ferme opposition à la dernière loi sur l'enseignement (LOMCE) que le gouvernement espagnol actuel entend mettre en vigueur. En outre, les trois syndicats ont attiré l'attention des candidats parlementaires sur la situation précaire dans laquelle se trouvent actuellement le dialogue social et les négociations collectives dans le secteur de l'éducation en Espagne. Carlos López Cortiñas, Secrétaire général de la Fédération syndicale de l'éducation UGT, a mis en exergue l'importance d'inverser la tendance actuelle à la privatisation de l'éducation afin de sensibiliser le public à la communauté éducative internationale. Francisco Garcia, Secrétaire général de la Fédération syndicale de l'éducation CCOO a, quant à lui, rappelé aux candidats qu'à l'aube de la nouvelle législature européenne, il est indispensable de faire de l'investissement dans l'enseignement une priorité. FETE-UGT, FECCOO et STES-I ont demandé aux parlementaires européens espagnols de s'engager à soutenir les politiques visant à assurer l'éducation de qualité, l'égalité des chances et la cohésion sociale en vue de protéger l'éducation et d'en faire un investissement pour l'avenir. Les trois organisations ont également réaffirmé leur engagement en faveur des 10 Messages clés du CSEE sur la « manière d'améliorer la qualité de l'éducation en Europe », adoptés par le Comité du CSEE dans le cadre de la campagne de l'IE/CSEE « Uni(e)s pour l'éducation de qualité »

Finlande

finAu printemps dernier, le syndicat d'enseignants finlandais OAJ a lancé sa campagne « Machine de l'avenir ». Au travers de cette campagne l'OAJ demande aux citoyens finlandais de communiquer leurs points de vue sur la situation actuelle et future de l'éducation. La campagne a déjà recueilli plus de 50.000 réponses, mais vise à en recevoir davantage encore. Ces réponses seront utilisées par l'OAJ pour constituer un dossier d'information qui sera présenté aux candidats en prévision des élections au Parlement européen de mai 2014. La campagne vise à interpeller les responsables politiques finlandais et à sensibiliser la population au fait que l'investissement dans l'éducation et l'innovation représente l'instrument le plus important pour sortir de la crise et garantir un futur plus durable.  S'alignant sur les « 10 messages clés du CSEE - Points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe », adoptés en octobre 2013 dans le cadre de la campagne de l'IE/CSEE Uni(e)s pour l'éducation de qualité, l'OAJ souligne avec insistance l'importance de garantir des systèmes d'éducation publics performants au sein de l'UE, depuis l'éducation de la petite enfance jusqu'à l'enseignement universitaire et la formation des adultes. L'OAJ insiste également sur le fait que les enseignants doivent être protégés par le droit d'auteur pour le matériel qu'ils produisent dans le domaine des études en électronique. Le syndicat souligne également l'importance d'offrir une éducation aux enfants vivant dans un environnement mondialisé et multiculturel. Enfin, il appelle le Parlement européen et la Commission européenne à renforcer les liens et la coopération avec les partenaires sociaux, les ONG et la société civile. En Finlande les trois principales confédérations SAK, STTK et AKAVA ont également mené une campagne conjointe intitulée « Votes de Finlande » visant à sensibiliser l'opinion publique à l'importance de voter lors des élections européennes de mai.  Lors des dernières élections européennes, seuls 40 % des citoyens se sont rendus aux urnes - un taux extrêmement faible en Finlande. C'est pourquoi la campagne se donne pour mission de faire prendre conscience de l'importance des instances décisionnelles européennes et de rappeler que les décisions qui sont prises au niveau européen ont un impact sur la vie quotidienne de chaque citoyen finlandais.

France

flag-franceLe SNES-FSU, réuni en Conseil National les 9 et 10 septembre, s'est prononcé pour que la question de la revalorisation des personnels du second degré, essentielle pour l'attractivité soit un axe fort de l'action du syndicat dans les semaines et mois qui viennent. Revalorisation en termes de salaires et de conditions de travail pour l'ensemble des personnels. Que l'OCDE reprenne une revendication du SNES-FSU montre à quel point la crise de recrutement dans le second degré est profonde. Les raisons de cette crise sont connues : manque d'attractivité salariale dès l'entrée dans le métier, organisation catastrophique de l'année de stage après réussite aux concours de recrutement, conditions de travail aggravées dans nombre d'établissements par les méthodes de gestion des collèges et lycées qui restent empreintes d'un esprit « managérial ». Les conséquences en sont encore visibles à cette rentrée : postes non pourvus, utilisation de tous les moyens de remplacement, pression exercée sur les enseignants pour qu'ils acceptent de faire des heures supplémentaires et hausse des effectifs des classes. Le SNES-FSU inscrit son action dans le cadre de la campagne du CSEE et de l'IE pour une éducation publique de qualité en Europe. Il considère que la réussite des élèves est liée à la situation et aux conditions d'exercice des enseignants. Le SNES-FSU va participer à l'initiative du CSEE le 22 septembre à Bruxelles sur l'avenir de la profession enseignante en Europe. Il contribuera également aux débats organisés par l'IE à l'UNESCO les 6 et 7 octobre dans le cadre de la Journée mondiale des enseignants.

Hongrie

huAvec en toile de fond les relations tendues entre les syndicats hongrois et le gouvernement national, le syndicat d'enseignant(e)s SEHUN est prêt à coopérer avec les syndicats hongrois de l'éducation ayant signé les 10 messages clés dans le cadre de la campagne du CSEE/de la FEEE « Uni(e)s pour une éducation de qualité ». Ensemble, ils peuvent constituer un front commun contre les nouvelles propositions de politiques gouvernementales dans le secteur de l'éducation, élaborer une position nationale commune sur les éléments nécessaires à l'amélioration de la qualité de l'éducation en Hongrie et en Europe, et partager des points de vue avec les parties prenantes de l'éducation. Les recommandations nationales déclenchées par les 10 messages clés adoptés par le Comité du CSEE sur « les points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe » préparent à un front commun contre la privatisation de l'éducation, pour le retour de l'enseignement obligatoire jusqu'à 18 ans et pour l'éducation publique gratuite pour tous. Toutes ces demandes sont conditionnées par la demande essentielle d'augmentation de la part du budget public consacrée à l'éducation, ouvrant la voie vers l'égalité des chances et la mobilité sociale. Dans cette perspective, le syndicat des employé(e)s de l'enseignement supérieur (FDSZ Hongrie) recommande une augmentation de 1,2 % de la part du PIB consacrée à l'éducation pour 2014 (actuellement de 0,5 %). SEHUN et FDSZ vont également poursuivre leur action de sensibilisation au rôle crucial des enseignant(e)s et des employé(e)s de l'enseignement supérieur pour la société, tout en restant vigilants sur le fonctionnement du dialogue social à chaque niveau.

Islande

iceLe syndicat islandais de l'éducation KÍ a transformé les 10 messages clés adoptés par le Comité du CSEE sur « les points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe » en thématique centrale à diffuser et à discuter à de nombreuses occasions et à adresser à toutes les cibles de la société. La nécessité d'informer le grand public, les membres des syndicats et les politiques, a mené à plusieurs stratégies d'actions. Des bulletins d'informations et mémos envoyés par courrier électronique informent les membres de la nécessité d'une éducation de qualité. L'utilisation des médias permet d'atteindre le grand public et les politiques. Enfin, une activité de promotion pour améliorer la qualité de l'éducation en Islande et en Europe est également menée à l'attention des décideurs politiques, des Ministres des Finances et de l'Education et des Ministères et représentant(e)s des gouvernements locaux et de leurs organisations centrales.

Irlande

Ireland FlagIFUT, la Fédération irlandaise des enseignants universitaires, avance à grands pas vers l'Éducation de qualité pour tous. En effet, IFUT est activement engagé dans des initiatives en faveur de l'égalité des genres en vue d'assurer  « des environnements motivants et sécurisés pour l'enseignement et l'apprentissage et impliquant la dimension de genres et la non-discrimination », objectif que l'on retrouve dans l'un des 10 messages clés adoptés par le Comité du CSEE sur les « Les points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe ». L'engagement d'IFUT est crucial pour la sensibilisation à l'égalité des genres et au potentiel des initiatives positives en faveur de celle-ci au sein des universités et du secteur de l'enseignement supérieur en Irlande. Parmi ces initiatives, figurent notamment le projet « Au-delà des barrières invisibles » de l'université irlandaise UCC (University College Cork),  visant à lutter contre la persistance des barrières invisibles pour les femmes universitaires et chercheuses et à mettre en place des actions positives, ainsi que le projet GENOVATE 2013-2016 – Transformer la culture organisationnelle pour l'égalité des genres dans la recherche et l'innovation (www.genovate.eu - en anglais uniquement). L'initiative GENOVATE est menée en collaboration avec de nombreuses universités européennes partenaires et a pour objectif la mise en œuvre d'un Plan d'action individuel sur l'Égalité des genres pour tous les établissements partenaires, afin d'assurer l'égalités des chances pour les femmes et les hommes dans la recherche, l'innovation et les organismes décisionnels du domaine des sciences. Le Secrétaire général adjoint d'IFUT est actuellement membre externe du Groupe consultatif international du projet GENOVATE et participe également en tant que collaborateur stratégique externe au Conseil d'administration institutionnel du projet GENOVATE sein de l'UCC, offrant des orientations et conseils et contrôlant la direction, la qualité et l'efficacité du projet.

Italie

itLes syndicats italiens de l'éducation, FLC – CGIL, CISL Scuola et UIL Scuola, sont impatients de convertir les 10 messages clés adoptés par le comité du CSEE sur « les points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe » en recommandations nationales spécifiques pour une éducation de meilleure qualité. Pour faire entendre leur voix et partager leurs opinions aux niveaux national et européen, les syndicats italiens de l'éducation vont organiser des réunions avec les candidat(e)s aux élections du Parlement européen avant la tenue des élections européennes en mai 2014. Toutes les parties prenantes significatives de l'éducation, y compris le Ministre de l'Education, seront également questionnées quant à leurs points de vues sur la qualité de l'éducation.

Lettonie

latLe 19 décembre 2013, le syndicat letton des travailleurs/euses de l'éducation et des sciences LIZDA, a réussi à établir une alliance consultative nationale ouverte « Uni(e)s pour une éducation de qualité » en réponse à la campagne homonyme de l'IE/CSEE. Les partenaires qui ont rejoint LIZDA étaient : le comité national letton de l'UNESCO, le comité parlementaire de l'éducation, de la culture et des sciences, le Ministère de l'Education et des Sciences – MoES, le service de l'état sur l'éducation de qualité – IKVD, la société « Mouvement parental letton », la société « Forum parental », l'association lettone des dirigeant(e)s de l'éducation  – LIVA, le centre national de l'éducation  – VISC, la société « Parents pour l'éducation », le Conseil des recteurs/trices  –  RP, l'Académie de pédagogie et de gestion dans l'éducation de Riga –  RPIVA et l'Association lettone des gouvernements locaux et régionaux –  LPS. Malgré une période de difficultés politiques, les partenaires de l'Alliance ont signé le 7 février dernier le Protocole d'intention sur la coopération dans le cadre de l'action « Uni(e)s pour une éducation de qualité » en Lettonie et se sont accordés sur un Plan de travail rappelant les 10 messages clés adoptés par le Comité du CSEE sur « les points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe ». Les activités prévues dans le plan devraient avoir lieu d'ici la fin de la Présidence lettone en juin 2015. Parmi les objectifs de base de l'Alliance ouverte, qui se reflètent dans les principales tâches inscrites au protocole, citons : l'assurance d'un financement suffisant pour l'éducation publique, l'assurance de l'accessibilité à l'éducation de qualité pour tous et à une formation en cours de service pour les pédagogues.

Malte

maltaLe syndicat d'enseignants maltais MUT, un affilié de l'IE/CSEE, organise toute une série de débats sur l'éducation en coopération avec l'organisation de jeunes Aġenzija Żgħażagħ, afin de donner la parole aux jeunes étudiants soucieux de définir ce qui fait réellement la qualité de l'éducation. Le 2 avril 2014, un grand nombre de jeunes étudiants ont relevé le défi et ont participé à un dialogue participatif, productif et démocratique avec les représentants syndicaux, portant sur de nombreuses questions en lien avec l'éducation. Comme le souligne, Aġenzija Żgħażagħ, offrir aux jeunes l'occasion de s'adresser au Ministre de l'Education et de l'Emploi pour exprimer leurs points de vue sur des questions en lien avec l'éducation, comme la profession enseignante et l'âge de scolarisation obligatoire, « leur permet d'exercer leurs droits, de renforcer leur confiance en eux et de contribuer à l'amélioration de leur environnement scolaire ». Le Ministre maltais de l'Education et de l'Emploi a déclaré au cours du débat du 2 avril 2014 : « il est important d'organiser ce type d'initiative car elles permettent aux autorités maltaises de toujours rester informées du meilleur système à mettre en place pour l'éducation à Malte ». Cette activité s'aligne parfaitement sur les objectifs de la campagne de l'IE/CSEE Uni(e)s pour l'éducation de qualité. Dans le cadre de cette campagne, « nous demandons instamment que l'éducation de qualité pour tous reste inscrite au rang des priorités du programme pour un avenir durable, pacifique et prospère », a déclaré le Vice-Président senior du MUT, Marco Bonnici. La section jeunes du MUT a également lancé un concours photo de janvier à avril 2014, sous le thème Uni(e)s pour l'éducation de qualité. Enfin, dans le cadre de l'initiative de l'IE/CSEE visant à obtenir, au cours de leur campagne électorale, l'engagement des candidats se présentant aux élections du Parlement européen en faveur des « 10 messages clés du CSEE - Points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe », le MUT a organisé un débat le 8 mai 2014 avec les candidats maltais représentant les trois principaux partis politiques. Pour en savoir plus sur cette initiative, rendez-vous sur le site du MUT.

Montenegro

meDans le cadre de la campagne Uni(e)s pour une éducation de qualité, le syndicat indépendant de l'éducation, des sciences, de la culture et des sports du Monténégro, ITUESCSM, utilise son site Internet pour sensibiliser aux 10 messages clés adoptés par le Comité du CSEE le 24 octobre 2013 sur « les points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe ». Tous les médias locaux ont été informés de l'initiative.

Norvège

norwegian-consulate-gambia-lLe syndicat UEN (Union of Education Norway) mènent des activités en droite ligne avec les 10 messages clés sur « Les points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe » adoptés par le Comité du CSEE en vue d'assurer une éducation de qualité pour tous ainsi qu'une profession enseignante de qualité partout dans le monde. Dans le cadre de la l'initiative « Uni(e)s pour l'Éducation » de l'IE/CSEE, UEN organisera une conférence nationale les 13 et 14 mars 2013 à l'occasion de laquelle Charlie Lennon, Vice-Président de l'IE, présentera les objectifs, les attentes et les enjeux de l'initiative mondiale de l'IE, tandis que Christine Blower, Présidente du CSEE, présentera les activités du CSEE liées à la campagne ainsi que les activités menées au Royaume-Uni et au sein du syndicat NUT (National Union of Teachers, Royaume-Uni). Sur cette toile de fond, les problématiques de la privatisation, de la libéralisation du marché et de la qualité seront abordées et feront l'objet de discussions. Les membres du Bureau exécutif d'UEN ainsi que des représentants élus participeront à l'événement.  Les 10 Messages clés seront traduits en langue norvégienne et distribués à tous les participants ; ils seront également publiés sur le site web d'UEN ainsi que dans la lettre d'information d'UEN dont quelque 22 500 copies sont distribuées. Les activités menées par UEN déjà depuis 2013 en Norvège dans le cadre de la Campagne « Uni(e)s pour l'Éducation » se concentrent sur la qualité de la formation des enseignants, conformément au sixième message clé. Une campagne publicitaire dans les journaux a également été mise en place dans le contexte de négociations du temps de travail des enseignants dans les écoles et dans l'enseignement préscolaire.

Portugal

Portugal Flag bigEn coopération avec le CEDEFOP (Centre européen pour le développement de la formation professionnelle), la FNE (Federação Nacional dos Sindicatos da Educação) - l'affilié de l'IE/CSEE au Portugal - a organisé une visite d'étude à Porto entre le 24 et 28 mars 2014, dans le cadre de la campagne de l'IE/CSEE Uni(e)s pour l'éducation de qualité. 15 spécialistes de l'éducation issus de 13 pays européens se sont réunis pour discuter du thème « Dialogue social dans la définition et la mise en œuvre des savoirs, des compétences et des aptitudes ». Durant les 4 jours, les participants ont eu l'occasion de visiter des entreprises, des collèges, des centres de recherche et des écoles, en vue de mieux comprendre la réalité portugaise et de partager leur approche du dialogue social en Europe et au niveau national. Le Portugal a connu un effondrement financier au niveau national en 2011, devenant ainsi le troisième Etats membre à bénéficier d'un renflouement. En juillet et août 2011, le nouveau gouvernement portugais a annoncé des coupes budgétaires dans les dépenses de l'Etat et un renforcement des mesures d'austérité. Selon la FNE, ces coupes ont sérieusement compromis le bon fonctionnement des écoles, la qualité de l'enseignement et l'aide sociale octroyée aux étudiants et à leurs familles. L'objectif de l'action menée par la FNE et le CEDEFOP consistait à promouvoir une culture d'apprentissage entre pairs, l'observation, et la formation mutuelle, en s'appuyant sur l'échange d'expériences, en vue d'encourager les discussions sur l'éducation et les approches en matière de qualité, et de garantir la transparence des systèmes d'éducation et de formation.

En prévision des élections européennes qui se tiendront le 25 mai 2014, et dans le cadre de l'initiative de l'IE/CSEE Uni(e)s pour l'éducation de qualité, la FENPROF - Fédération nationale portugaise des professeurs (Federaçao Nacional dos Professores) - s'est adressée à l'ensemble des partis/mouvements politiques portugais ayant dans leurs rangs des candidats se présentant aux élections du Parlement européen pour insister sur la nécessité d'améliorer la qualité de l'éducation en Europe. Les candidats portugais ont été vivement encouragés à exprimer leur soutien aux « 10 messages clés - Points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe », adoptés par le Comité du CSEE les 22 et 23 octobre 2014. Ils ont également répondu à des questions concrètes posées par la FENPROF, portant sur trois préoccupations majeures concernant le droit à l'éducation pour tous : le montant des investissements dans l'éducation, la privatisation du secteur et les moyens d'améliorer les conditions d'enseignement et d'apprentissage dans les écoles. Six partis/mouvements politiques présentant des candidats aux élections parlementaires européennes (PS, CDU, Bloco de Esquerda, PCTP, MPT et MAS) ont répondu pour offrir leurs points de vue sur l'éducation. La FENPROF estime que la diffusion de ces informations à l'ensemble des affiliés et aux écoles constitue le meilleur moyen d'attirer l'attention des enseignants sur l'importance de voter aux élections européennes du 25 mai 2014. Participant activement aux initiatives et activités du CSEE, la FENPROF appelle ses affiliés à se rendre aux urnes pour l'élection du nouveau Parlement européen, leur rappelant qu'il s'agit là du meilleur moyen de dire « non » aux mesures d'austérité mettant en péril les droits sociaux et d'orienter les politiques vers une Europe plus démocratique.

Roumanie

romALMA-MATER, en collaboration avec deux autres organisations membres du CSEE en Roumanie – FSLE et FSI Spiru Haret –, a réuni étudiants et organisations de parents d'élèves autour d'une table ronde en vue de discuter de l'éducation de qualité. À cette occasion, les 10 messages clés adoptés par le Comité du CSEE le 24 octobre 2013 sur le thème « Que faut-il pour améliorer la qualité de l'éducation en Europe » ont été présentés au ministre de l'éducation roumain, au représentant du Premier ministre ainsi qu'à la presse.

Rayaume-Uni

UK-FlagNUT – (Syndicat national des enseignants) au Royaume-Uni prépare une action de dernier recours dans le cadre de la campagne "Stand up for Education". Après avoir entamé des discussions avec les parents et le public, et avoir fait pression sur les politiques, NUT a appelé à une journée de grève nationale pour défendre le salaire et les conditions de travail des enseignants le 26 Mars. Dans un contexte de privatisation rampante où les salaires et les conditions de travail des travailleurs sont revus à la baisse, menant à la dissolution des droits des travailleurs dans la quête d'un modèle économique plus rentable, NUT fait campagne pour défendre la dignité des enseignants et leur rôle fondamental au sein de la société. Le refus du gouvernement de prendre en considération les propositions du syndicat a fini par déclencher cette journée de grève à travers le pays le 26 Mars. Ce jour-là, NUT se dressera contre la charge de travail intolérable des enseignants, leurs horaires de travail inacceptables, la mise en œuvre de systèmes de salaires liés aux performances et l'augmentation des contributions à leurs retraites ou encore leur obligation de travailler plus longtemps afin d'arriver à l'âge de la retraite. Les revendications du syndicat d'enseignants sont en parfait adéquation avec l'initiative de l'IE/CSEE "Uni(e)s pour l'éducation de qualité" et les 10 messages clés sur 'Les points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe' adoptés par le Comité du CSEE les 23-24 Octobre 2013. " Assurer que le personnel enseignant est qualifié et motivé est crucial pour la qualité dans les systèmes éducatifs ", indique le point 7 du document. Christine Blower, Secrétaire générale de NUT et Présidente du CSEE a récemment déclaré: "De nombreux enseignants se sentent totalement dépassés et il n'est pas surprenant que deux enseignants sur cinq quittent la profession après leurs premières cinq années d'exercice et que leur moral soit à un niveau historiquement bas. Des milliers de bons enseignants quittent la profession et l'éducation en ressort dégradée". "Cette problématique devrait préoccuper tout le monde. Nos enfants méritent des enseignants enthousiastes et énergiques et non pas stressés et en surcharge de travail " a-t-elle renchéri.

Slovaquie

sloOZPŠaV, le syndicat des travailleurs/euses de l'éducation de Slovaquie est parvenu à traduire les 10 messages clés adoptés par le Comité du CSEE en 10 recommandations concrètes relatives aux spécifications nationales slovaques. Ces recommandations visent à instaurer les conditions législatives et à sécuriser les ressources financières nécessaires à l'augmentation de la qualité dans l'éducation. Les syndicats slovaques d'enseignant(e)s réclament une augmentation de 6 % de la part du PIB consacrée à l'éducation. Ils luttent pour obtenir davantage de transparence, pour optimiser les réseaux scolaires et avoir un meilleur contrôle sur l'efficacité des fonds. La sécurisation du financement de l'état permettrait également l'ajustement des salaires et la création d'environnements de travail plus sains et plus sûrs pour tous les employé(e)s de l'éducation : autant de conditions fondamentales pour soutenir l'attrait des professions de l'enseignement. Afin de diffuser les recommandations nationales, les syndicats slovaques de l'éducation s'engagent également dans la communication régulière avec toutes les parties prenantes significatives. Dans cette perspective, la première réunion du Conseil syndical accueillera le Ministre de l'Education, des Sciences, de la Recherche et des Sports. Pour terminer, parallèlement à la campagne du CSEE demandant aux candidat(e)s aux élections européennes de 2014 de s'engager pour une éducation de qualité en Europe, ces derniers/ères seront questionné(e)s sur ce sujet.

Suède

Swedish flagA l'approche du mois de septembre 2014, mois des élections du Parlement européen en Suède, le syndicat d'enseignant suédois Lärarförbundet, un affilié de l'IE/CSEE, mène une campagne pour faire entendre la voix des enseignants au cours de ces élections. La campagne de Lärarförbundet, Skolan först (l'école d'abord), demande aux candidats de reconnaître que l'école est la première brique sur laquelle se construisent les sociétés, et met en avant ce principe durant la campagne électorale. S'appuyant sur les « 10 messages clés du CSEE – Points à améliorer pour une éducation de meilleure qualité en Europe », la campagne Skolan först adresse cinq demandes aux responsables politiques :

  • Axer les élections sur les facteurs qui contribuent à améliorer la qualité de l'éducation et de la société en général. Soutenir les enseignants et rendre la profession enseignante plus attractive implique de se concentrer sur les élèves, l'ensemble de la communauté et la société.
  • Faire en sorte que le débat sur l'attrait de la profession enseignante soit constructif et efficace. Afin d'attirer les enseignants de demain, les responsables politiques doivent investir dans les enseignants d'aujourd'hui.
  • Augmenter les salaires des enseignants et réduire leur charge de travail. Des enseignants satisfaits possédant une excellente formation sont la condition la plus importante pour garantir la réussite des élèves. Sans écoles performantes et en l'absence d'enseignants satisfaits, la société future verra disparaître des professionnels tels que le personnel infirmier, les médecins, les chercheurs, etc.
  • Et, enfin, accroître les ressources générales de l'éducation.

Seul un plus grand nombre d'enseignants et d'éducateurs spéciaux pourra permettre de garantir que tous les enfants et tous les étudiants reçoivent le soutien dont ils ont besoin pour atteindre pleinement leur potentiel. « La mobilisation actuellement organisée par le syndicat d'enseignants suédois est d'une importance capitale pour attirer l'attention sur les problèmes et autres défis auxquels se heurtent les établissements scolaires, apporter des solutions et "ouvrir les yeux" des responsables politiques sur la crise des enseignants », a déclaré Eva-Lis Sirén, Présidente de Lärarförbundet et Vice-Présidente de l'IE.